AgroBRC-RARe

L’infrastructure de recherche RARe pour « Ressources Agronomiques pour la recherche

RARe a pour objectifs d'améliorer la gestion et la visibilité des ressources biologiques hébergées par les CRB qui la constituent et de faciliter leur utilisation par les chercheurs en sciences du vivant et sciences environnementales, au niveau national et européen.

L’infrastructure de recherche RARe pour « Ressources Agronomiques pour la recherche » ((https://agrobrc-rare.org) rassemble plus de 30 centres de ressources biologiques (CRB), qui ont pour mission de collecter, caractériser, conserver et distribuer des ressources biologiques utiles à la recherche agronomique. Elle est portée par trois organismes fondateurs, INRAE, CIRAD et IRD, et est inscrite sur la feuille de route nationale des infrastructures de recherche depuis 2016, dans le domaine « Sciences du système Terre et Environnement ».

Les CRB sont regroupés en cinq piliers, définis par la nature biologique des ressources conservées (semence, graine, individu entier, tissu, souche bactérienne, ADN…) et/ou par la finalité des recherches auxquelles contribuent les ressources : pilier animal, pilier plante, pilier forêt, pilier micro-organisme, pilier environnement. Chaque pilier coordonne les activités des CRB dans leur domaine. Trois piliers de RARe (animal, plante, environnement) ainsi que la gouvernance de RARe sont dans le périmètre de l’Université Paris-Saclay.

RARe organise des séminaires scientifiques sur des thématiques transversales, avec par exemple l’étude des microbiotes, la contribution des CRB aux recherches pour la transition agro-écologique ou encore la contribution des ressources biologiques à l’adaptation et à l’atténuation du changement climatique.

D’une manière générale, RARe contribue à préserver et à mieux connaitre la biodiversité. En particulier, RARe propose une conservation sécurisée à long terme des échantillons issus de protocoles de longue durée (observation, expérimentation, sélection). Le dépôt dans un CRB a pour but de faciliter la réutilisation d’échantillons qui sont bien décrits, associés à des données phénotypiques précieuses et constituent une référence pour des études ultérieures. L’ensemble des échantillons issu d’un protocole expérimental peut ainsi constituer une ‘collection’, identifiée par un certain nombre de métadonnées décrivant la population étudiée (espèce, race, variété, souche) et le protocole expérimental, sans oublier les données temporelles et géographiques. Ces échantillons peuvent ensuite être fournis à d’autre chercheurs que ceux qui ont mis en place le protocole, dans une politique de partage des ressources, sans pour autant négliger la reconnaissance des chercheurs à l’origine de la constitution de cette collection.